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Le naturisme a sa place dans l’histoire de la société

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Initiateur du projet NaturismS prévu en 2024 au MUCEM de Marseille, philosophe, auteur et directeur de collection chez L’Harmattan, Bernard Andrieu publiera un livre sur les nudités à la rentrée 2023. Naturisme Magazine l’a rencontré pour son dossier des Lectures de l’été (N°81).

Propos recueillis par Jean-Luc Bouland

Bernard Andrieu, philosophe, initiateur du projet Naturisms et directeur de collection chez L’harmattan. Photo NatMag

« Nous avons collecté plus de mille documents, et nous ne pourrons en présenter que 250. Mais ce sera déjà exceptionnel ». De retour de la côte méditerranéenne, après avoir navigué entre Marseille et Toulon, Bernard Andrieu rentre serein quant à l’exposition NaturismeS qu’il prépare pour 2024 au MUCEM, même si ce qui s’annonce en ce printemps 2023 paraît moins ambitieux que ce qu’il avait annoncé en septembre 2021 lors de l’assemblée générale de la FFN à Héliomonde. Mais il sait que ce n’est qu’une facette (importante) de tout le travail qu’il a entrepris depuis plusieurs années pour donner au naturisme et à ses diverses formes d’expressions la place qui lui revient dans l’histoire du monde. Il a d’autres projets en tête pour prolonger l’aventure, la faire vivre dans le temps.

Exposition et Fond d’archives

La préparation de cette exposition demande beaucoup de travail et de recherche. « Nous pensions nous arrêter à la France, mais, au vu de la richesse des documents d’origine allemande détenus par Gérard Amaudric, nous avons compris que nous ne pouvions nous restreindre à cela », confie-t-il, saluant implicitement le travail d’archiviste réalisé depuis des décennies par celui qui assure pour Naturisme Magazine la rubrique Mémoire. Mais il n’oublie pas non plus tous ceux qui sont à ses côtés dans cette aventure, et notamment David Lorenté « qui fait un travail énorme sur Physiopolis », le mythique site naturiste ouvert à Villennes par les frères Durville, avant la création d’Héliopolis sur l’île du Levant.

Dans ce projet, bien évidemment, « Héliopolis aura toute sa part, comme le quartier naturiste du Cap d’Agde », tient-il à préciser, en se référant aux relations constantes entretenues sur ces sujets avec Jean-Pierre Blanc, le directeur de la Villa Noailles, mais en précisant que « ce sont surtout les origines de ces sites uniques qui nous intéressent ». Les deux seuls en France qui, avant le quartier naturiste de Leucate, restent sur le domaine public.

Toutefois, précise-il, « au-delà du projet d’exposition au MUCEM, qui durera six mois, l’idée est d’assurer la pérennité de notre travail, par la réalisation d’un catalogue, certes, voire d’un livre, mais, surtout par la création d’un Fonds d’archives regroupant tout ce qui peut exister sur le sujet. Si cela ne peut se faire au MUCEM, comme je l’ai imaginé, cela pourrait-être à Paris, par exemple ». Un fonds d’archives destiné à regrouper des affiches, des documents sonores ou audiovisuels, des objets de toutes sortes marquant l’histoire et l’évolution du naturisme et, bien entendu, le plus d’ouvrages possibles publiés sur le sujet.

Une collection en devenir Pour compléter ce travail, qui confine autant à l’œuvre d’un passionné qu’à un simple travail universitaire, Bernard Andrieu a aussi réussit à convaincre les éditions de l’Harmattan d’inclure dans la collection qu’il dirige (…)

Lire l’intégralité de l’article, avec présentation des trois ouvrages à venir chez L’Harmattan, dans Naturisme Magazine N°81.  

Image réalisée à La chambre d’Alice, chambre d’hôte naturiste en Auvergne. Photo natMag

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