vendredi 29 mars 2024
0,00 EUR

Votre panier est vide.

AccueilPratiquerLa vie associativePaul Réthoré, un homme de conviction

Paul Réthoré, un homme de conviction

spot_img

En reculant sur ses pas dans le souvenir, Pascal Fiévet a tenu à témoigner et à rendre hommage à Paul Réthoré, ancien président de la FFN. Il le considérait comme un père spirituel après que ce dernier lui a redonné pleinement confiance en lui-même, le prenant sous son aile au siège social de la Fédération Française de Naturisme. Pendant un an, Pascal fut à ses côtés comme délégué à la communication pour « Dire le naturisme ».

Pascal Fiévet

Ce dimanche 19 septembre 2021, à une semaine du congrès de la Fédération Française de naturisme à Héliomonde, Paul Réthoré a rejoint les étoiles où son aura brille maintenant dans le berceau du mystère de la création. Toute sa vie, il apporta la lumière à son semblable même en dehors de l’environnement naturiste, mais Paul, plongé dans le bain de l’humilité, ne racontait rien sur lui et dès son enfance, préoccupé, il s’occupait des autres. Découvrons ce personnage hors du commun.

Sa jeunesse : Fils de forgeron et d’une mère couturière, élevé dans l’amour, mais issu d’une famille très pauvre, Paul, bien que pour lui tout était difficile, l’enfant précoce se classait toujours dans les premiers de classe et soutenait même ses parents. Pratiquement chef de classe, défendant les plus faibles, haut la main, bachelier avec mention très bien, Paul rentra en faculté, obtient les diplômes de l’époque et devient un ingénieur principal sur une base nucléaire puis chez Thomson.

Sa carrière professionnelle : Altruiste, proche des syndicats sans avoir besoin d’y adhérer, Paul Réthoré défendait ses collègues et ses collaborateurs, auprès de la hiérarchie. Facile de comprendre alors sa réussite, d’unir sa famille naturiste !

Son épouse adorée : Issue d’une famille traditionnelle catholique, fille d’un huissier de justice, Marie, intelligente et cultivée, formait avec Paul un couple solide et complice dans leur vie commune. Ils ont découvert tous les deux dans une crypte à l’ile d’Oléron les bienfaits du naturisme, fréquentant par la suite plusieurs centres de vacances puis, par commodité, achetèrent un studio au cap d’Agde, puis, bien plus tard, acquirent une habitation au C.H.M de Montalivet. C’est ainsi que Paul devient militant de cet art de vivre adhère à une association naturiste près de Grenoble, le Courtialet, et rentra à la F.F.N. pour finir comme président.

Écoute, fermeté, Empathie : Paul Réthoré savait s’imposer sans faire preuve d’agressivité inutile, et ne rencontrait pas de difficultés particulières pour se faire entendre lorsqu’il avait un message à faire passer. Sans aucune manipulation de sa part, Paul savait désamorcer les conflits avant que les premiers signes de difficultés relationnelles n’apparaissent devant parfois l’ego un peu trop prononcé de certains grâce à son potentiel empathique, trouvant en toutes circonstances le moyen de revaloriser son semblable même au sein d’un collectif . « Unir et rassembler », c’était bien sa devise et sa priorité avant d’entreprendre, en 2005 et 2006 avec sa famille naturiste le projet qui tenait à cœur, entre autres « dire le naturisme » à travers toutes les associations de la F.F.N. et les jeunes.

« Dire le naturisme » : Une centaine de colis que j’ai remplie de pas mal de documents et que j’ai apportée à la poste en destination de chaque association adhérente, des jeunes naturistes motivés à la distribution sur les plages et de certains médias.

Respect inconditionnel pour Christiane Lecoq : Port Leucate, à l’inauguration de la plaque en l’honneur d’Albert Lecoq, Paul m’avait chargé de m’occuper du bien-être de Christiane et plus tard m’a honoré de sa confiance pour représenter la F.F.N. en lisant son discours en mairie de Carrière sur Seine à l’occasion de l’anniversaire du centenaire de cette grande dame, pour cause, le congrès annuel se passait en même temps.

Ma candidature à la FFN : « Trop intelligent pour être heureux » Jeanne Siaud-Facchin nous explique dans son livre aux éditions Odile Jacob que l’extrême intelligence créait une sensibilité exacerbée ? et si elle pouvait aussi fragiliser et parfois faire souffrir ?

Employeur et par la suite ami : alors, atypique cohérent, pas toujours compris de mon entourage d’apparence et du fait de ma façon de m’exprimer, Paul Réthoré avait bien compris cela lors de mon recrutement sinon je n’aurai jamais pu rentrer à la Fédération en qualité de salarié et repris par la suite confiance et l’estime de soi pour aller à mon tour vers mon prochain dans l’humilité.

Remerciement : Je remercie à l’occasion Jean-Pierre Deschamps à l’époque président de la région de la Normandie de m’avoir fait connaitre ce philosophe, ce sage, personnage charismatique, hors du commun que je considérais par la suite comme un père spirituel loin de mon géniteur, industriel infâme, d’un égo surdimensionné devant le personnel de la fonderie familiale et dans ma région d’origine.

POUR NE RIEN MANQUER, ABONNEZ-VOUS
A NOTRE NEWSLETTER HEBDOMADAIRE

1 COMMENTAIRE

spot_img
Dans le même style

Nos partenaires

Nous vous invitons à visiter les sites de nos partenaires ci-dessous, en 1 clic

×