Quel bien-être naturiste peut-on trouver en hiver ? A part les soirées organisées par les associations, les séances piscines, quelques séjours dans des établissements encore ouverts…ou des vacances dans l’hémisphère sud. Enquête.

Samedi 29 novembre, dans les Hauts de France, l’association Originelle proposera ses Ch’tites Balnuades d’automne, de 19h à 21h30, dans le magnifique complexe aquatique du Chant de l’Eau, à Templeuve-en-Pélève, avec au programme, pour ceux qui se seront inscrits sur Helloasso, « bassin de nage, bassin ludique, toboggan, jacuzzi extérieur, balnéo, saunas, hammam, espace tisanière…».
Le lendemain, dimanche 30 novembre, c’est à Hyères, chez un tout nouveau partenaire, La Coupole, que les naturistes locaux pourront se retrouver, à l’invitation de l’URN Paca-Corse, pour profiter d’une piscine, d’un sauna, d’une tisanerie, etc. Et là encore, les inscriptions se font via le site Helloasso.

En région Centre-Val de Loire, c’est au centre nautique du Grand Chambord que se retrouveront plus d’une centaine de naturistes le samedi 6 décembre pour profiter des installations, avant les rendez-vous de janvier et mars 2026. Le reste de l’année, les amateurs de natation hivernale de cette région vont aux créneaux piscine proposés à Argenton sur Creuse (36), tandis que ceux de la région Auvergne vont à Montluçon. des activités comme celles-ci, il y en a dans presque toutes les régions de france, comme les Pays-de-la Loire, la Bretagne, la Normandie ou le Languedoc-Roussillon, mais pas dans l’Ancienne Aquitaine, même s’il y en a en Poitou-Charentes (Angoulème) ou en Limousin (Limoges). Et en Ile-de-France, c’est avec les naturistes de Paris qu’il faudra compter.
En tout, comme le propose le site de la Fédération française de Naturisme, il y a environ une trentaine d’activités de ce genre en France, ce qui est beaucoup moins que voilà une quinzaine d’année. Car s’il y a régulièrement des demandes, il y a beaucoup moins de volontaires pour s’investir et gérer ces créneaux qui sont tous gérés par des associations, seules garanties pour des municipalités ou des organismes privés, car c’est rarement gratuit. On est très loin d’obtenir des créneaux imposés par la loi dans toutes les grandes villes comme le demandait récemment une pétition, qui n’obtint guère plus de 300 signatures.
Sinon, il reste sur le territoire français une petite dizaine de centres de vacances ouverts toute l’année, quelques dizaines de gîtes et chambres d’hôtes, si l’on ne veut pas prendre l’avion pour profiter des rares possibilités aux Antilles, à La Réunion, dans le sud de la Péninsule ibérique (Andalousie, Portugal), etc.
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