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Chez les camarades naturistes en France méridionale

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Dans chaque édition de Naturisme Magazine, depuis de nombreuses années, Gérard Amaudric ouvre ses armoires collectors pour pour nous conter la pratique naturiste des pionniers. Dans le N°70, la pépite est un texte publié en français en 1931, dans une revue allemande, « Chez les camarades en France méridionale« . Extraits.

« CHEZ  LES  CAMARADES  EN  FRANCE  MERIDIONALE ». C’est sous ce titre que paraissait en avril 1931 un article exceptionnellement en français de la revue allemande LICHT-LAND. Ce témoignage de première main nous permet de conforter non seulement nos convictions sur la vitalité du mouvement naturiste de l’époque dans le sud-est de la France mais aussi de découvrir les relations conviviales qui unissaient les différents groupes européens.

La connaissance de ce que le nudisme gagne de plus en plus d’importance aussi dans les pays étrangers, surtout en France, fit naître en nous le vœu d’aller voir les amis français dans leur pays. Car, comme on apprend connaître un homme quelconque toujours mieux en connaissant son « chez-soi » et les circonstances de sa vie, on peut assurément apprendre mieux connaître nos amis étrangers, en allant les voir dans leurs pays avec leurs propres conditions de vie. Ce n’est que de cette façon qu’on comprendra les difficultés contre lesquelles le mouvement nudiste y a à lutter, les similitudes des opinions de nos amis et des nôtres ou même les différences et peut-être aussi les causes de celles-ci. Enfin, nous croyons juste que chaque connaissance personnelle et chaque échange personnel d’opinions entre les membres des différentes nations contribuera au rapprochement et à l’entendement et sera d’une petite efficacité dans la réalisation du grand plan de la pacification des nations, mission qu’il nous faut absolument remplir un jour.

Toutes ces pensées nous conduisirent à la décision de visiter d’abord les camarades en France méridionale, surtout puisque nous pouvions supposer de trouver l’occasion d’y pratiquer la libre culture même en février, la côte française du sud ayant une situation très favorable au pied des Alpes maritimes, et un climat extrêmement doux.

Mais voyager dans un pays étranger sans connaître bien ses mœurs et ses coutumes, sans même savoir à fond la langue, est toujours un peu risqué. Donc il va sans dire qu’il était juste de communiquer avec les camarades gérants du mouvement à Nice -cette ville étant destinée à être visitée la première-, et de nous laisser conseiller ; ce qui fut fait d’une manière si amicale et si soigneuse que nous nous sentons obliger de remercier ici nos amis français de tout notre cœur.

Déjà le chemin de Francfort, où nous nous rassemblions, à Nice, nous donna beaucoup d’impressions nouvelles et des images d’une beauté unique. Le train parcourut, après avoir passé les Vosges pendant la nuit, la vallée du Rhône qui peut bien supporter la comparaison à la vallée du Rhin. Les chaînes des montagnes françaises tantôt douces, tantôt sauvages et romantiques, nous accompagnèrent à droite, tandis que à la main gauche les premiers petits monts des Alpes s’étendaient, avec au lointain, un sommet plus haut, couvert de neige et beau comme un rêve. Près de Lyon, il y avait encore de la neige, mais la température aussi bien que la végétation changèrent presque soudainement après Valence. Il faisait chaud, et la végétation prit le caractère méridional avec des cyprès, des pins, des oliviers, et ci et là des palmiers. L’aspect de la Méditerranée et la route près de la côte entre Marseille et Nice étaient d’une beauté frappante.

Fatigués de regarder, nous arrivâmes vers le soir à Nice. Un des amis gérant du groupe de Nice avait tout préparé pour nous, et lui et quelques autres camarades vinrent nous prendre à la gare. Charmés par cette réception cordiale, nous acceptâmes volontiers de passer une des soirées suivantes avec eux. L’empressement des amis niçois de nous accompagner et de nous guider à travers la ville et ses environs, et l’offre de nous prêter chaque secours nécessaire, éveillèrent dans nos cœurs la même cordialité. (…)

Lire la suite de cet article dans Naturisme Magazine N°70 (février-mars-avril 2021)

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