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Euronat et Grayan l’Hôpital : vers l’apaisement du conflit

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Le conflit entre Euronat et la commune de Grayan-et-l’Hôpital, exacerbé en 2023/2024 se prépare à l’apaisement. Un protocole d’accord est en voie de réalisation entre les deux parties, même s’il ne fait pas l’unanimité auprès de tous.

La mairie de Grayan-et-l’Hôpital et la société Euronat, gestionnaire du centre naturiste éponyme qui fête ses 50 ans cette année, devraient prochainement signer un protocole d’accord pour mettre un terme aux conflits durant depuis plusieurs années, et particulièrement exacerbés sous la mandature de Florence Legrand, la maire précédente. L’actuel maire, Jacky Nicaise, veut clore ce long chapitre conflictuel, révèle le quotidien Sud-Ouest dans son édition du 23 octobre. Mais les opposants dénoncent un « arrangement contraire à la justice ».

« Euronat verse chaque année un loyer à la commune en vertu d’un bail à construction. Le centre s’est développé sur un terrain qui appartient à la collectivité. Mais au fil des décennies, les constructions se sont multipliées : bungalows, habitations légères de loisirs, mobile-homes. Cette expansion est au cœur du conflit », précise le quotidien. Mais cette évolution a été contestée par des résidents du centre, qui, derrière Gilles de Bohan, « affirment que la société a dépassé la capacité d’accueil fixée à 5 000 personnes par les arrêtés préfectoraux de 1970 ». L’affaire avait fait grand bruit en 2023, provoquant même une nouvelle élection municipale qui avait vu la défaite de l’équipe menée par Florence Legrand. Naturisme Magazine avait suivi ce dossier de près.

Début octobre 2025, le conseil municipal de Grayan et l’Hôpital a validé le principe d’un protocole d’accord, « après plusieurs mois de négociations entre avocats ». Le texte prévoit notamment un rattrapage de 372 000 euros à la commune « correspondant à sept années de loyers recalculés sur la base de 12 00 bungalows théoriques ». Pour l’association Nous Euronat Réunis (NER), conduite par Gilles de Bohan, cet accord n’est pas satisfaisant, ce que conteste Jean-Michel Lorefice, responsable d’Euronat, qui voit dans cet accord « une étape avant une nouvelle phase de développement ». Là encore, ce sera à la justice de trancher, d’autres actions étant en cours ou envisagées par les opposants.

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