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Des nudistes au tribunal !

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Avec le retour de l’été et de la chaleur, la nudité affichée sur le domaine public conduit encore au tribunal. Même quand c’est dans un champs, loin des regards, comme en ce mois de juillet, en Maine et Loire.

Angers (49)– Alors qu’il était allongé dans une prairie du Haut-Anjou, en Maine et Loire, mardi 20 juillet, un homme a été interpellé par les forces de l’ordre, sur signalement de deux hommes l’ayant remarqué, sous un arbre. bien qu’il ait eu le temps de se rhabiller partiellement, cela n’a pas suffit pour le disculper. une plainte a été déposée, et il devra comparaitre devant le tribunal correctionnel d’Angers, le 25 janvier 2022. Cette affaire est suivie par l’APNEL, qui compte soutenir cette personne, « mettant en avant l’absence de volonté d’être vu« .

Vernon (27) – Au cours de la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 juillet 2021  Marc C., un homme de 55 ans s’est rendu à Vernon, dans l’Eure, pour faire des achats et se désaltérer. Vers 1 heure, conte Le journal Le Démocrate vernonnais, « pris d’une bouffée de chaleur, il s’est entièrement déshabillé et a croisé une ado de 12 ans et sa mère« . Alertés, les policiers l’ont interpellé dans la foulée au volant de sa voiture à l’arrêt, toujours nu.

Jugé au tribunal d’Évreux en comparution immédiate, il a d’emblée déclaré : « Quand je bois trop, je me mets à poil. Je n’ai aucun souvenir ». Ayant déjà cinq faits similaires considérés comme « exhibitionnisme » relevé en 2 ans, il a tenté d’expliqué au président du tribunal que son attitude pourrait être lié à un accident de moto et un traumatisme crânien. Le journal précise que  » Marc C., une fois vêtu, est un quinquagénaire comme les autres parfaitement inséré dans la vie professionnelle« .
Alors le président a fini par baisser les bras en concluant « Vous avez déjà été condamné pour exhibitionnisme et placé un an sous sursis probatoire. Pourtant, il n’y a pas de changement » . Le parquet a requis 10 mois de prison dont 6 mois avec sursis probatoire, une obligation de soins, la révocation d’un précédent sursis et un placement sous mandat de dépôt. Son avocat a demandé une peine moins lourde, voire un bracelet électronique, mais le tribunal a choisi de « mettre le prévenu à l’ombre pendant la période estivale pour éviter les coups de chaleur« , lui infligeant 3 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, révocation de s on sursis d’un mois, et incarcération immédiate.

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