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Etre nu à domicile, questions de Psychologie

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En hiver, il est courant d’être nu chez soi, faute de pouvoir y être à l’extérieur. Mais le bien-être procuré est-il pour autant partagé ? Le magazine Psychologie a enquêté sur le sujet.

« Les personnes qui aiment se balader nues chez elles ont cette qualité inattendue, d’après des chercheurs ». Ce titre accrocheur publié sur le site de la revue Psychologie le 25 novembre, ne peut qu’interpeller les naturistes. Quelle qualité ? Pourquoi ?

« Vous connaissez probablement au moins une personne (ou vous-même) qui apprécie se balader nu chez soi. Loin d’être une tendance exhibitionniste ou la marque d’un manque de pudeur, le fait de ne porter aucun vêtement leur procure simplement un plaisir tout particulier. Sentiment d’être bien chez soi, envie d’être à l’aise, confort… Bref, cette habitude peut être motivée par plusieurs facteurs. Et elle pourrait être liée à l’intelligence », indique la revue. Se basant sur une étude de Benjamin P. Chapman et Lewis R. Goldberg, elle révèle que « les chercheurs ont noté que le fait d’aimer être nu chez soi (…) était lié à l’ouverture à l’expérience, à la curiosité intellectuelle et à la créativité. Or, ces traits de personnalité sont associés à un QI plus élevé (…) car l’intellect est associé à la non-conformité. Une intelligence plus élevée peut conduire à une diminution du besoin de se conformer aux normes sociétales et de s’intégrer. Et le fait de se balader nu chez soi pourrait faire partie de cette anti-conformité.» Rien de très nouveau. Mais, cette forme d’intelligence est-elle compatible avec la vie sociale, voire familiale ?

La même revue, le 30 novembre, s’intéresse aux personnes confrontée à la nudité des autres en publiant le témoignage de Nathalie, née en 1962, une personne dont les parents vivaient toujours nus. « J’ai 12 ans. L’âge délicat. L’âge où le corps commence à changer. C’est cet été-là que mes parents se sont mis nus sur la plage pour la première fois, avec leurs amis soixante-huitards. Sur cette plage, on voyait aussi des baigneurs en maillot. C’était ce contraste qui me gênait, les nus à côté des pas nus. J’ai vite compris que mes parents n’étaient pas des “naturistes”, qu’ils pratiquaient un nudisme sauvage. A la maison aussi. Ce fut quelque chose d’assez brutal. Moi, je ne voulais pas enlever mon maillot. Et je n’avais pas vraiment envie de les voir nus non plus. Cela me dégoûtait.» A 15 ans, elle supportait encore mal « ce nudisme militant, à la maison, dans le jardin, sur la plage » mais, précise-t-elle, « commence à comprendre les naturistes, qui se retrouvent dans des espaces réservés. Au moins, là, leur nudité ne choque personne.» plus tard, elle aura des enfants, confrontés eux-aussi à la nudité de leurs grands-parents, qu’ils refusent à l’adolescence. « (…) il me semble qu’imposer de façon répétée sa nudité à autrui, surtout à ses enfants, ses ados, c’est comme imposer ses cigarettes à un non-fumeur. C’est le même manque de respect. »

Ces débats existent depuis que le naturisme existe. Et ne peuvent être réglés d’un « c’est comme ça  » impératif pour clore la discussion, qui ne serait qu’une preuve de manque d’intelligence.

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