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Genève : topless et burkini, même débat ?

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L’été se termine, mais les débats continuent à Genève sur les tenues permises, ou pas, dans les piscine municipales. Burkini et topless reste à l’ordre du jour.

Par Jean-Luc Bouland

Genève est en Suisse et Grenoble en France, mais il semble que la proximité géographique inspire aussi celle des débats municipaux. Comme le relève La Minute Info, renvoyant au site Blick, « le burkini revient sur la scène politique genevoise : un projet pour l’autoriser partout est entre les mains des municipaux« . Et ce débat entraîne dans sa logique l’autorisation, ou non, des seins nus pour les dames en tous lieux.

Ainsi, est-il indiqué « en Ville de Genève, les élus de gauche veulent revenir sur l’interdiction du vêtement dans les bassins, avec un projet lancé en 2020 déjà, qui vise à ce que les tenues de bain autorisées sur les plages publiques cantonales soient également autorisées dans les piscines municipales« .

Et, précise Blick, « Il n’existe aucune loi fédérale ni cantonale réglementant le port du burkini – ses adeptes sont donc libres de l’arborer pour plonger dans le Léman, par exemple. Et ce dans toute la Suisse. Mais il est officiellement interdit dans les piscines genevoises, bien qu’en réalité toléré, expliquent nos confrères de «GHI». C’est-à-dire que l’on ferme les yeux jusqu’à ce qu’un autre usager ne se plaigne. Et chaque commune fait comme bon lui semble. Même régime pour le topless« .

Anomalies discriminatoires

Les élus de la gauche genveoise estiment donc qu’il y a discrimination entre l’espace public ouvert et l’espace public fermé, et souhaitent une harmonistation, notant aussi des différences entre communes. « Sion et Nyon tolèrent là où, à Genève, seules une ou deux piscines, comme celle du Lignon, ouvrent leurs portes aux porteuses d’un burkini« . Une sorte de « police de l’apparence » qui concerne aussi la pratique des seins nus pour les femmes.

« Celles qui désirent se baigner seins nus sont également concernées par le projet, qui dit vouloir, en creux de la problématique du burkini, harmoniser les règlements de baignade dans les piscines et plages genevoises en général« , continue Blick, indiquant que « de ce côté-là, le dessein de la gauche ne gêne pas l’élu du PLR (droite genevoise), qui distingue le topless et le burkini comme deux sujets très différents« . Pour celui-ci «personnellement, je ne comprends pas pourquoi l’on a interdit le topless dans les piscines. Théoriquement, les femmes peuvent se trouver seins nus à quelques mètres d’une piscine… Mais pas dedans. D’autant plus qu’il est désormais admis que se baigner topless n’est pas indécent.»

« Le burkini sera-t-il officiellement admis à Genève l’été prochain? Le topless risque-t-il de passer plus facilement, pour des raisons culturelles? » Réponse devait être donnée au Conseil municipal du mardi 4 octobre, « à moins que la question ne soit renvoyée à un autre jour, ou à nouveau en commission« .

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