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Munich valide le monokini dans les parcs !

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Mercredi 26 juin, la ville de Munich a pris un arrêté qui pourrait inspirer la législation française. Si celui-ci confirme l’obligation pour les maillots de bain « de couvrir les organes sexuels primaires », il en exclu « les organes sexuels secondaires » que sont les seins. Les dames peuvent donc continuer à bronzer en monokini, mais l’alerte a étré chaude !

Canicule aidant, l’actualité a été chaude, cette dernière semaine de juin 2019, à Munich, mais la raison semble avoir gagné, et pourrait inspirer la législation française. Car, dans cette ville qui dispose de 7 lieux publics autorisés au naturisme, ila fallut une décision officielle du conseil municipal pour valider le monokini, après une intervention de la police dans un parc public.

C’est le quotidien Süddeutsche Zeitung qui l’a révélé, et l’affaire a fait le tour du monde, reprise notamment en France par le Figaro, ou au Canada. Le débat a débuté après que plusieurs hommes d’une société de sécurité employée par la ville aient demandé à des femmes en monokini au bord de la rivière Isar de se couvrir. Refusant de le faire, et soutenues par d’autres femmes présentes « qui ont alors soulevé leurs vêtements par solidarité», elles ont ensuite eu droit à l’arrivée de la police qui leur a rappelé «  l’interdiction de se découvrir totalement dans les lieux publics, sauf dans les zones naturistes indiquées comme telles ».

Le débat a pris une tournure politique quand Les Verts ont lancé la discussion au conseil municipal suivant. «Il est incompréhensible que les hommes puissent s’allonger au soleil torse nu mais pas les femmes», a dénoncé Dominik Krause, chef de file des écologistes. La CSU, elle, a déposé une motion d’urgence exigeant que les baigneurs portent «des maillots de bain qui couvrent complètement les principaux organes sexuels». Mais cette motion, après débat, a été restreinte aux organes sexuels primaires (les parties génitales) et ne concerne pas la poitrine féminine.

Certes, le débat reste encore ouvert pour confirmer si, d’un point de vue anatomique, la poitrine est un organe sexuel, ou simplement sexualisé. Mais c’est au moins une clarification dont pourrait s’inspirer nos propres législateurs, par exemple dans les procès concernant les Femen.

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