Ayant découvert le naturisme en 1965, J. kamau explique dans Naturisme Magazine tout le bien-Etre que cela lui a apporté, et ce qu e cela peut apporter aux autres. Un témoignage argumenté qui s’étale sur trois éditions, et commencée par celle d’octobre (N°93). En commençant par une présentation générale, pour continuer par une vision plus descriptive, et prospective.

En 1965 j’ai découvert le naturisme. J’en ai tiré la conclusion qu’il suffisait de l’essayer pour être convaincu de ses bienfaits et d’adopter définitivement cette façon de vivre. Si je pratique cette philosophie de vie, c’est parce que j’y ai ressenti un bien-être physique, psychologique, sociétal, moral et spirituel.
1/ Bien-être physique
Le bonheur de sentir totalement sur ma peau l’eau, le soleil, le vent et sous mes pieds le sable, l’herbe est la raison première qui m’a poussé à revenir au naturisme après ma première expérience. J’ai besoin de ce bonheur de sentir la totalité de mon corps en contact avec l’eau, l’air, le soleil.
2/ Bien-être psychologique
La forêt, le sable, l’eau et l’air de l’été font qu’en général, la nudité va de soi, sans plus. Rester habillé devient un non-sens si les conditions atmosphériques bien sur, le permettent. On se sent ridicule avec un maillot pour prendre un bain. Habillé lorsqu’on se retrouve dans la nature, dans une forêt devient un non-sens. Plaisir d’accepter son corps en entier sans honte, sans cette pudeur, préjugé de notre animalité physique qu’il faut effacer.

« Pour se convaincre absolument qu’il n’était pas un animal, l’homme a dû se prouver la différence en portant constamment sur lui, ce que n’avait aucun animal ; le vêtement. Il tenait sa preuve et l’humanité reste persuadée que le vêtement est signe de civilisation ». Marc Alain Descamps. Vivre nu psychosociologie du naturisme.
3/ Bien-être sociétal
Lorsqu’on rencontre une autre personne naturiste, naturellement le regard ne se porte pas sur les parties intimes. On a une vision globale du corps, rien n’attire le regard. Le vêtement est suggestif, pas la nudité. On est homme et femme et non plus mâle et femelle. Il se crée une confiance réciproque très satisfaisante et respectueuse. « Le nu n’est excitant que sous le vêtement. Sans vêtement, il ne suggère que rien d’autre que ce qu’il est. » Marc Alain Descamps, Vivre nu
Pour être naturiste, il faut une certaine dose d’humilité, une dose de simplicité, et un respect de soi et des autres. Impossible de frimer nu, on serait bien ridicule. Les classes sociales s’effacent si nous avons tous le même vêtement. Avec une peau nue comme vêtement, les relations sociales deviennent encore plus franches et plus directes.
Lire l’intégralité de l’article dans Naturisme magazine N°93
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