Climat : un engagement naturiste

Les premiers naturistes avaient un lien étroit avec la nature, comme nombre de leurs successeurs depuis plus de 100 ans. A Naturisme Magazine, l’engagement ne faiblit pas, à l’unisson de la prise de conscience affichée le 14 septembre 2022 par nombre de journalistes et de médias thématiques et nationaux.

Par Jean-Luc Bouland

Les récentes enquêtes de Naturisme Magazine ont donné des résultats intéressants, mais parfois troublants. Si l’attrait de la nature est majoritaire dans beaucoup de réponses, il n’est pas partagé par tous, et moins bien classé que le sentiment de liberté offert en nudité intégrale. Certains assument, sous couvert d’anonymat, que « ce qui m’importe c’est de pouvoir être nu, tout simplement, là où je veux« , que ce soit en pleine nature ou en milieu urbain, chez soi ou dans son jardin, voire dans un musée ou chez le boulanger.

A chacun ses choix et sa perception du naturisme, que nous ne jugerons pas, bien que dubitatifs sur un « juste vivre à poil » qui paraît un peu court. En faisant abstraction de tout engagement politicien, il est néanmoins des réalités incontournables qui ne peuvent être négligées, telles que la nécécessité de préserver son environnement et de respecter la nature, si nous voulons pouvoir la transmettre avec nos valeurs aux générations futures. Surtout quand il semble évident que le réchauffement climatique annoncé aura des effets moins agréables qu’une incitation à moins se vêtir. Il y a des prises de conscience à faire, ou des attitudes à retrouver.

Une charte pour l’urgence climatique

Mercredi 14 septembre 2022, un certain nombre de journalistes et de médias thématiques ou généralistes, locaux ou nationaux, ont signé une charte en 12 points pour s’engager à mieux informer, et plus régulièrement, leur lectorat sur cette situation. Pour Naturisme Magazine, ce n’est pas nouveau, mais peut-être moins évident. Nous nous engageons à développer cette rubrique dès la prochaine édition (N°78), et surtout à partir de celle de janvier 2023 (N°79).

Le texte publié sur le site dédié est clair, et les signataires, journalistes impliqués à titre individuels, souvent membres d’associations très concernées, sont plus de 1200, soutenus par des dizaines de rédactions et organisations, telles Mediapart, RFI, France 24, Rue89, Alternatives économiques, Phosphore, Causette, etc. Personne ne peut s’engager à tout respecter, mais à faire le maximum, et ce sera déjà ça.